• Mon fils, Lucas, a trois mois. Il est adorable (l'objectivité des parents...). Mais après le chamboulement des vacances, la journée a été pénible. Pleurs fréquents, sommeil entrecoupé. En bref, grognon.

    Et quand ce soir, alors qu'il dort sans problème depuis ses deux mois, il a commencé à pleurer... Je me suis dit que c'était la fin du monde...

    Fatiguée, lassée, je suis montée mécaniquement pour calmer ses cris. Il était là, dans son lit, une petite chose rouge de colère et humide de larmes. Inconsolable.

    Je l'ai pris dans mes bras. Les cris se sont tus. Son petit visage chiffoné s'est tourné vers le mien. Et il s'est mis à sourire. Callé contre ma poitrine, il me regardait de son regard sombre. Je me suis assise avec lui. Les tensions sont retombées. Nous étions, là, tous les deux, face à la fenêtre ouverte sur le soir qui tombait. Les lumières de la ville commençaient à s'allumer. Lueurs irréelles, aux folles nuances, sur un ciel entre chien et loup. J'eu envie de sourire à mon tour. De rire même. A trois mois déjà, il sait me mener par le bout du nez... Et j'aime ça ! 


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  • La fin des vacances approche...

    Comme souvent, une sensation de vide s'installe insidieusement, légère, tenace. Cet aurevoir au soleil, à la chaleur, à l'été... Cet aurevoir à ce sentiment de liberté de ces heures sans horaire, à tous ces possibles... qu'on ne fait jamais, mais qui existent. Cet aurevoir là, ronge doucement le creux de l'estomac. Comme un petit ver têtu.

    On en oublierait presque tous ces petits bonheurs, vécus notament pendant les vacances. Ces instants volés au quotidien, parfois morne. 

    Mais peut-être, est-ce aussi un état d'esprit ? Voir autrement ce quotidien étouffant, et en déguster l'aspect décalé, la douceur, la beauté. Prendre le temps de remarquer ces éclats d'éternité...


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